Fable poétique "La mélopée de Chanteclerc."
Germinal CCXXX
Personnages :
*Faucon
**Hérisson à la pique assassine
***Chanteclin
****Chanteclerc
/Beaudouin
//Varan Komodo, ///Vautour,
et dans leur cohorte un De Vendée
et un Gnan Gnan.
////La Fouine
_________
Aube du second tour de ces présidentielles,
Lumière est occultée, ombre concurrentielle
a envahi l'espace de notre République,
UN choix s'impose sur deux votes démocratiques.
Toutes forces de l'ombre pourraient voter la Fouine,
Fouine, celle là même dont racisme est le père.
Toutes forces Lumières vers le Faucon cheminent,
Faucon le Président et de nation le père.
Nation Européenne autant qu'Universelle,
FRANCE! Pour tous Français ! De toutes la plus belle.
Nous sommes en germinal en cet an 230,
UN choix c'est tous ensemble... un autre la tourmente...
"/Chanteclin aurait dit qu'il allait voter blanc!
Ce vote serait nul, il faut faire barrage!
Un vieux coq devrait savoir ça à son âge,
L'extrême est à bannir, le vote est évident!
Chanteclerc lui dira, qu'il lui faut faire choix?"
"***Je n'ai nul besoin d' âne à cour d'un roi,
ni même de mon fils, pour y glisser dans l'urne,
mon vote...qui serait blanc? La voici ma tribune :
Si vous écoutiez bien, tous ceux allant voter,
lequels par vote blanc, ont un choix bien marqué,
celui là attestant que des choix imposés,
ne riment pas toujours, à France souhaitée.
J'ai voté Hérisson à la pique assassine,
lui vraie force de gauche, hors lutte intestine,
désormais au second, j'ai la Fouine ou Faucon?
J'ai évoqué le blanc, en voici les raisons :
La fouine est trop extrême, la fille de son papa,
de celui qui jadis niait jusqu'à shoah!
Le faucon est trop haut, mon fils est Chanteclerc,
si lui chante debout, la boue est son parterre.
Et combien d'animaux et combien de poussins ?
Ont perdu ergot, œil..." "///Faucon est assassin !"
"***...Toi Vautour va-t'en ! Tu empiètes en mes rimes,
Tu n'es qu'oiseau funeste, côtoyeur d'abîme !
Mon fils républicain, est maître de son choix,
mon choix n'est pas le blanc, mais contre Fouine extrême,
Je voterai Faucon, gardant France que j'aime.
Je veux pourtant porter la voix des oubliés,
ils doivent être entendus s'ils sont allés voter !
S'ils sont allés voter, doivent être respectés."
"/Et pour abstentionnistes as tu la même idée ?"
"***On ne profite pas en la démocratie
Sans y participer ! Ou en simples Ni-ni !"
"///Et ceux l'ouvrant sur tout mais s'en aller voter?"
"***Un vote obligatoire devrait être imposé !"
Et ceux l'ouvrant sur tout, à bien y regarder,
commencerai par toi, te faire la boucler !"
"/De toutes les manières Chanteclerc n'est plus..."
"***Comment oses tu dire idiotie absolue !"
"/En l'an 225 il chantait haut et fort !
Tu n'as qu'à l'écouter son chant respire mort !"
"***Chanteclerc ? Jamais ! Lui cessant de chanter ?!
Toujours même en boue ou du haut du clocher !
Certaines et certaines s'interrogent sur Fouine ?
Se disent pourquoi pas en cette étape ultime ?
Elle deviendrait la mère de nous tous français ?
Offrant à notre France ce qu'elle mériterait ?"
"//Faucon et les poussins, inaction climatique,
Confinements vaccins, jusqu'à sa politique.
Alors on se retrouve à devoir faire choix,
Choisir quoi voter remède ou choléra."
"***Dieu sait que j'en ai vu, bon nombre de girouettes,
mais je vois en ton jeu des ténèbres, l'adepte,
en l'ouvrage humaniste, toi Varan Komodo,
tu n'es qu'un piètre artiste, et pour l'œuvre un fardeau,
auquel s'ajoute un De Vendée et un Gnan Gnan,
ne pouvant exister qu'au travers du tourment.
Vautour tu es un leurre siphonnant plus à droite,
Komodo pipeauteur, glanant faux patriotes,
Vous, servant stratégie, d'extrême qui complote,
Pour tenter d'obtenir pouvoir qu'elle convoite."
Car la fouine est maline, et les années passant,
elle avait bien appris à être gentiment,
depuis des décennies son père y prétendant,
elle et lui tant de fois, au second s'écroulant.
Faucon plutôt serein malgré crises au derrière,
malgré crises au devant, y incluant la guerre.
Seulement l'heure est grave, trop de sérénité,
peut faire perdre le nord, Faucon faire tomber.
Est sorti de tout ça, Hérisson endurant,
certains le pensent tortue, d'autres bien trop piquant.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point?
Assurément le peuple maître de son destin.
Il incarne la gauche, nouvelle et populaire.
Il fit frais de l'ancienne, déplorable barrière."
"**Si un gouvernement doit écouter la rue,
la rue est populaire, le Hérisson voulu.
Futur président en copropriété,
sait devoir par avance, aller cohabiter."
"*Hérisson entendu, si je vis en hauteur,
j'ai entendu le peuple, pour France et sa grandeur."
"***Coqs français encore en doute ou nostalgie,
la voilà la raison de sa mélancolie,
d'un chant de Chanteclerc à une mélopée,
ça tient à une plume, de pouvoir tout changer."
"////Votez pour moi! Votez la Fouine! Votez pour moi!"
"***Non, nous voterons FRANCE, c'est à elle qu'on croit."
"////Votez pour moi! Votez la Fouine! Votez pour moi!"
"****Il suffit maintenant, je t'ai trop entendu!"
"***Chanteclerc il est là ! Fin de mélancolie !
Chanteclerc on t'écoute, Chanteclerc répond lui !"
"////Si moi je suis élue, Tu te vois me chanter ?"
"****Je n'ai pas cette crainte, mais pour ta sombre idée :
Je ne vivrai jamais l'exil sans lutter,
et pour m'en épargner « Faucon » je vais voter.
Quand il s'agit de France, on vote comme on l'aime.
Autant que par un vote on résiste à l'extrême.
Tous les coqs français, masculins féminins,
Des plus jeunes aux seniors, tout se jouera demain!
La révolution, toi le coq français!
Si pouvoir ne te l'offre, de toi est tributaire !
Toi qui aux yeux du monde, révolutionnais!
Redeviens audacieux, sois révolutionnaire!
La révolution est affaire citoyenne,
c'est l'affaire du peuple, liberté sa gardienne.
La Nature s'effondre, au diable toutes guerres,
va aux urnes et aux armes, citoyen d'Une terre.
À l'agenda que le Faucon nous a promis,
de planification de vraie écologie,
le temps ayant passé, ne se rattrapant pas,
il faudra faire dire, pas dire sans faire pas.
Mais un pas de géant! Un bond d'humanité,
brandissant la nature en citoyenneté!
La Révolution...Nature est l'horizon,
commun d'humanité, Terre Mère & Maison.
La Nature & Progrès, tous deux,
c'est vrai, peuvent cohabiter,
l'un servant l'autre, cercle vertueux,
la réciproque n'étant pas vraie.
Je repense, Diderot, Marianne, conversant,
là-haut, ils te regardent, se disent mon enfant,
ne sois jamais vieille âme quelque peu dépassée,
mais celle qu'on nomme FRANCE, LA formidable idée !
Nation Européenne autant qu'Universelle,
FRANCE! Et pour monde entier ! De toutes la plus belle.
Nous sommes en germinal en cet an 230,
UN choix demain : ENSEMBLE... un autre la tourmente...
Quand on aime cette FRANCE, on défend celle qu'on aime.
Et par monts et par vaux on barre tout extrême.
Et pour sa République, on vote salvateur!
Parce qu'on aime FRANCE, ChanteclercS il est l'heure !"
Ah! heureux que je suis! D'écrire tant de vers!
Passant du grave au doux, du plaisant au sévère !
Pour n'offrir au lecteur que ce qui peut lui plaire,
n'ayant pour cadence, que l'émotion sincère.
Et ce rythme toujours, est ce celui de mon cœur,
qui aime cette FRANCE, et toutes ses valeurs!
Quand on aime la FRANCE, on l'habille en poème.
Et par mots ET actions on l'épargne d'extrême.
Candide Linarès
